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Quelles sont les compétences clés des cadres de la logistique et du transport ?

    Quelles sont les compétences clés des cadres de la logistique et du transport ?

    Quelles sont les compétences clés des cadres de la logistique et du transport ? Le secteur de la logistique et du transport est aujourd’hui en pleine mutation. En effet, il fait face à des évolutions multiples. Par exemple, on peut ainsi citer la digitalisation des process, la mondialisation, ou la transition écologique. Aussi, les entreprises du secteur doivent alors s’adapter, et se réinventer. De plus, la demande et l’exigence client deviennent centrales, forçant les entreprises à renouveler leurs pratiques.

    Aussi, les cadres du secteur logistique et transport doivent apprendre des compétences nouvelles, afin de s’adapter aux enjeux futurs.

    Quelles sont ces compétences clés qui feront la différence ? Comment les identifier, les acquérir et les valoriser ? Le cabinet Noviac vous propose un point complet sur le sujet. 

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de définir ce que l’on entend par compétence. 

    En effet, selon Guy le Boterf, « La compétence est la mobilisation ou l’activation de plusieurs savoirs, dans une situation et un contexte donné » 

    Par ailleurs, il existe plusieurs approches de la notion de compétence, mais on en distingue généralement trois types.

    • Les hard skills, qui représentent les savoirs faire techniques, théoriques, académiques. Elles sont acquises par la formation, l’expérience ou la pratique. Elles sont généralement mesurables et certifiables. Par exemple, la maîtrise d’un logiciel ou d’une méthode.
    • Les soft skills, qui sont les compétences comportementales et relationnelles. Elles sont liées à la personnalité, aux valeurs, aux attitudes, aux motivations, aux émotions, etc. On parle parfois à leur propos, de savoir être. Elles sont plus difficiles à évaluer et à quantifier. Par exemple, la créativité ou le leadership.
    • Les compétences transversales, qui peuvent s’appliquer à différents domaines, situations ou contextes. Elles sont souvent liées aux soft skills, mais pas seulement. Par exemple, la gestion de projet ou la résolution de problèmes.

    Ces trois approches de la notion sont complémentaires. Une fois ceci posé, examinons les compétences clés du secteur logistique transport.

    Selon l’APEC, il existe trois grandes familles de métiers cadres dans le secteur logistique et transport.

    • Les métiers de conception. Ils sont liés à la définition, l’optimisation et à la mise en œuvre des stratégies logistiques et transport. Quelques exemples de postes : supply chain manager, chef de projet supply chain. 
    • Les métiers du transport. Ils sont liés à la gestion des flux de marchandises et de personnes, à la coordination des moyens de transport, à la relation avec les prestataires et les clients. Ils regroupent par exemple les métiers de responsable d’exploitation, ou de responsable douane.
    • Les métiers de la logistique, qui sont liés à la gestion des stocks, des entrepôts, des commandes, des livraisons. On y trouve les métiers de responsable logistique, ou de responsable de gestion des stocks.

    Ces trois familles de métiers requièrent des compétences techniques et théoriques spécifiques, qui sont en constante évolution. En voici quelques exemples par familles de métiers.

    • La maîtrise des logiciels et des systèmes d’information logistique (ERP, ECR, CRM, SAP, etc.).
    • La connaissance des normes de sécurité, des réglementations, des certifications et des labels relatifs au secteur logistique et transport. Par exemple, les normes ISO ou les réglementations douanières. Ces normes sont en constante évolution et nécessitent une veille réglementaire constante.
    • Maîtrise des démarches d’amélioration continue et culture du lean manufacturing.
    • La maîtrise des modes et des moyens de transport, ainsi que des techniques de gestion des flux de marchandises et de personnes. 
    • Maîtrise des déterminants d’une bonne coopération homme-machine. La conduite des engins de transport implique en effet, de plus en plus souvent l’utilisation d’une interface digitale. De nouveaux métiers tels que les “digital drivers” sont en plein développement. 
    • Maîtrise des logiciels et progiciels d’exploitation et de planification du transport
    • La maîtrise des outils et des techniques de gestion des stocks, des entrepôts, des commandes, des livraisons. Par exemple, les logiciels de gestion d’entrepôt WMS), de gestion des commandes (OMS), de gestion des livraisons (TMS), etc.
    • Connaissance de la réglementation nationale et internationale (import-export, transports, manutention, produits dangereux, etc.)
    • La capacité à optimiser et à améliorer en continu les performances logistiques, en utilisant des indicateurs, des tableaux de bord, des audits, des plans d’action, etc.

    Au-delà des compétences techniques, les cadres du secteur logistique et transport doivent également développer des compétences comportementales et relationnelles. Elles sont de plus en plus recherchées et valorisées par les employeurs. D’après une étude menée par Linkedin, 91 % des employeurs considèrent que les soft skills sont autant importantes que les hard skills.

    Elles sont extraites du rapport du forum économique mondial sur l’avenir des emplois.

    • La résolution de problèmes complexes : il s’agit de la capacité à analyser, à comprendre et à trouver des solutions à des situations difficiles ou imprévues, en faisant preuve de créativité, de logique et de sens critique.
    • La pensée critique : il s’agit de la capacité à évaluer, à critiquer et à remettre en question les informations, les arguments, les opinions, les hypothèses, en se basant sur des faits, des preuves, des données, etc.
    • La créativité : il s’agit de la capacité à produire, à imaginer et à innover des idées, des concepts, des produits, des services, qui répondent à des besoins, à des attentes ou à des opportunités, en sortant des sentiers battus.
    • La gestion des personnes : il s’agit de la capacité à diriger, à motiver, à former, à développer, à évaluer et à accompagner les collaborateurs, en tenant compte de leurs besoins, de leurs compétences, de leurs objectifs, etc.
    • L’intelligence émotionnelle : il s’agit de la capacité à reconnaître, à comprendre et à gérer ses propres émotions, ainsi qu’à percevoir, à interpréter et à influencer celles des autres, en faisant preuve d’empathie, de respect, de bienveillance, etc.
    • Le jugement et la prise de décision : il s’agit de la capacité à choisir avec agilité, la meilleure option parmi plusieurs alternatives, en tenant compte des conséquences, des risques, des opportunités, des critères, en utilisant son intuition, son expérience, son bon sens, etc.
    • L’orientation service : il s’agit de la capacité à satisfaire et à fidéliser les clients, en identifiant leurs besoins, leurs attentes, leurs préférences, en leur proposant des solutions adaptées, en leur offrant une qualité de service optimale, en recueillant leurs feedbacks, etc.
    • La capacité à la négociation : il s’agit de la capacité à obtenir un accord mutuellement satisfaisant entre deux ou plusieurs parties, en défendant ses intérêts, en écoutant ceux des autres, en faisant des concessions, en trouvant des compromis, etc.
    • La flexibilité cognitive : il s’agit de la capacité à s’adapter aux changements, à apprendre de nouvelles choses, à sortir de sa zone de confort, à changer de perspective, à adopter de nouveaux modes de pensée, etc.

    Bon à savoir : il est facile de déclarer posséder telle ou telle compétence, mais parfois moins d’en rapporter la preuve. À ce propos, n’hésitez pas à consulter notre article sur le CV mensonger et ses risques. 

    Dans notre cabinet, nous adoptons une approche candidat centrée sur les preuves, à la fois lors de nos entretiens, mais également de nos procédures d’évaluation des compétences.

    Vous l’aurez compris, les compétences clés dans le secteur logistique transport sont en constante évolution, et il est essentiel de les mettre à jour régulièrement pour rester compétitif et performant. Voici quelques pistes à explorer pour y parvenir.

    L’upskilling et le reskilling désignent des actions de développement des compétences des salariés.

    • L’upskilling consiste à renforcer ou à actualiser les compétences existantes, en lien avec le métier exercé ou le secteur d’activité. Par exemple, un responsable logistique qui se forme aux nouvelles technologies de gestion d’entrepôt, ou un responsable transport qui se forme aux nouvelles réglementations environnementales.
    • Le reskilling consiste à acquérir de nouvelles compétences, en vue de changer de métier ou de secteur d’activité. Par exemple, un responsable d’exploitation qui se reconvertit en consultant en logistique, ou un responsable d’affrètement qui se reconvertit en responsable de transport.

    Les entreprises ont ainsi tout intérêt à investir dans la formation de leurs salariés, pour s’adapter à un contexte de marché changeant. 

    Voici quelques idées pratiques que vous pouvez mettre en œuvre :

    • Suivre des formations en ligne, sur des plateformes spécialisées, comme Coursera, edX, Udemy, etc. On y trouve nombre de formations spécifiques dans le secteur.
    • Participer à des webinaires, des conférences, des ateliers, des salons, organisés par des acteurs du secteur logistique transport, comme l’AFT, l’association France supply chain, etc. Vous pouvez y apprendre des bonnes pratiques, sentir les nouvelles tendances et échanger avec des experts.
    • Rejoindre des associations spécifiques au secteur telles que l’association for supply chain management ou l’international society of logistics.
    • Se documenter sur le secteur ou un métier en consultant des sources fiables et récentes. On peut citer par exemple Logistique Magazine ou supply chain info, etc. Vous y trouverez certainement matière à améliorer votre culture du secteur.

    Bon à savoir : selon une étude exposant les statistiques de la formation en ligne pour 2023, l’apprentissage en ligne favorise le moral et l’implication des employés dans le projet de l’entreprise.

    Pour valoriser en entreprise ses compétences, notamment techniques, les certifications attestant d’un niveau de maîtrise dans un domaine ou une technique sont à considérer. Il existe de nombreuses certifications reconnues, spécifiques au secteur logistique transport. En voici quelques exemples :

    • La certification CISCOM décernée par la BRASI (brasilian association of supply chain and logistics), organisme reconnu mondialement. Elle couvre tous les concepts, processus et terminologies utilisés dans la logistique d’aujourd’hui. Elle permet l’acquisition de compétences pratiques dans la gestion des processus logistiques. 
    • Les certifications APICS (certified supply chain professional) proposées par l’ASCM (association for Supply Chain Management), qui est la référence mondiale en matière de gestion de la chaîne logistique. Plusieurs niveaux de certification sont proposés, comme le CPIM (Certified in Planning and Inventory Management), le CSCP (Certified Supply Chain Professional), ou le CLTD (Certified in Logistics, Transportation and Distribution) ou encore le CTSC (certified in transformation for supply chain).
    • La certification Lean Six Sigma, qui est une méthode d’amélioration continue des processus de l’entreprise. Là encore, plusieurs niveaux de certification sont proposés. Ce type de certifications est organisé par l’AFNOR par exemple. 

    Bon à savoir : le cabinet Noviac a également pour mission de conseiller au mieux les candidats dans la gestion de leur carrière professionnelle. 

    Quelles sont les compétences clés des cadres de la logistique et du transport ?

    • Les compétences clés sont de deux types : les hard skills, qui sont les compétences techniques, théoriques et métier, et les soft skills, qui sont les compétences comportementales et relationnelles.
    • Elles varient selon les familles de métiers : les métiers de conception, les métiers du transport, et les métiers de la logistique. Elles sont en constante évolution, en fonction des évolutions du secteur logistique et transport.
    • Les compétences clés peuvent être améliorées par différentes actions de formation, comme l’upskilling, le reskilling, les formations en ligne, etc.
    • Ces dernières peuvent être valorisées par des certifications, qui attestent du niveau de maîtrise dans un domaine ou une technique.

    Si en tant que candidat, vous êtes à l’écoute du marché ou, si en tant que recruteur, vous recherchez la perle rare dans le secteur logistique et transport, nous vous invitons à découvrir les services de notre cabinet de recrutement spécialisé en approche directe. Notre approche pragmatique repose sur des valeurs de transparence, d’engagement, et de sincérité.

    SOURCES :