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Nouvelles tendances et innovations dans le transport et la logistique

    Quelles sont les tendances et innovations qui transforment le secteur du transport et de la logistique ?

    Bien qu’il soit un maillon essentiel du fonctionnement de nos économies, le secteur transport et logistique peine à attirer les profils qualifiés. En effet, ce secteur est affaire de spécialistes, dotés de compétences techniques poussées. Dans ce contexte, recruter n’est pas chose facile. C’est pourquoi, il est essentiel d’être au fait des mouvements de fond qui transforment le secteur aujourd’hui et pour demain. Que l’on soit candidat ou recruteur, la connaissance des nouvelles tendances et innovations du secteur transport et logistique, est indispensable.

    Le contexte économique et sociétal dans lequel interviennent les entreprises est ainsi traversé par des mouvements de mondialisation et de libéralisation. Il existe également une sensibilisation accrue aux logiques de développement durable et de mise au centre de l’expérience client. Par ailleurs, de nombreuses innovations technologiques de rupture viennent bouleverser les pratiques des entreprises de la logistique et du transport. Le cabinet Noviac vous invite à faire un panorama des tendances de fond qui font bouger le secteur.

    Libéralisation, réchauffement climatique, urbanisation et modification des exigences client, autant de phénomènes qui viennent bouleverser les pratiques habituelles des entreprises du secteur logistique et transport. 

    L’économie actuelle est dominée par des logiques d’ouverture internationale. De ce fait, les échanges intercontinentaux se sont fortement développés notamment par le biais des échanges maritimes. Les marchandises transportées sont à plus forte valeur ajoutée. Le consommateur peut ainsi s’approvisionner en produits venant de l’autre bout de la planète. Cela entraîne une fragmentation importante de la distribution et une complexification certaine des schémas logistiques pilotés par les prestataires logistiques.

    De leur côté, les politiques publiques européennes s’orientent vers l’ouverture à la concurrence du marché du transport. On peut à ce titre évoquer plusieurs points. 

    Ces logiques de libéralisation et de concurrence accrue s’accompagnent d’un mouvement de concentration des entreprises du secteur logistique et transport.

    C’est une tendance du secteur logistique et transport qui va à l’encontre des logiques de libéralisation et d’ouverture à la concurrence.

    Les acteurs sont ainsi à la recherche de moyens permettant de minimiser leur empreinte carbone. On peut en donner plusieurs exemples.

    • Le choix de modes de transport plus propres, plus efficaces, en privilégiant le transport multimodal, ferroviaire, fluvial, ou encore électrique.
    • L’optimisation des flux logistiques, en réduisant les distances parcourues, les trajets à vide, les ruptures de charge ou les embouteillages.
    • La mutualisation des moyens logistiques, partageant les infrastructures, véhicules, entrepôts ou les plateformes avec d’autres acteurs du secteur.
    • La réduction des emballages, en utilisant des matériaux recyclés, recyclables ou biodégradables, et en adaptant la taille et le poids des colis aux produits transportés.

    La logistique verte nécessite une vision globale et intégrée de la chaîne logistique. Celle-ci doit prendre en compte les impacts environnementaux à chaque étape du cycle de vie des produits.

    Bon à savoir : la directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de développement durable dite directive CSDD, impose aux entreprises de l’espace économique européen, de promouvoir un comportement durable et responsable tout au long de leurs process. La chaîne logistique au sens large est bien évidemment concernée.

    Les trois-quarts des Français vivent aujourd’hui en milieu urbain. Les villes s’étendent de plus en plus, ce qui entraîne une forte croissance des besoins logistiques. Parallèlement, on note une baisse d’attractivité des grandes surfaces périphériques au profit des petites surfaces de proximité. L’e-commerce est également en plein développement, avec une augmentation des demandes de livraison à domicile. 

    Ces points entraînent une complexification considérable des logistiques de distribution de marchandises. Les plateformes logistiques géantes qui dominent le marché pourraient, à terme, être menacées par des organisations plus flexibles. Ces organisations, composées de structures de taille réduite, permettent d’assurer une logistique du dernier kilomètre efficiente. Ainsi, les dark stores tendent à se multiplier en milieu urbain, avec parfois quelques nuisances pour les riverains.

    Bon à savoir : un dark store, est un entrepôt logistique similaire à un point de vente. Toutefois, il ne sert qu’à la préparation de commandes réalisées en ligne.

    L’automatisation est une tendance forte du secteur logistique et transport. Selon une étude de McKinsey, le marché de l’automatisation affiche un taux de croissance de plus de 10 % par an.

    L’automatisation repose sur l’utilisation de robots et de systèmes intelligents, capables de réaliser une grande variété de tâches, telles que :

    • le déplacement, la réception, le stockage et l’expédition des marchandises ;
    • la gestion des stocks et des inventaires ;
    • la préparation des commandes et le picking ;

    Elle offre une gamme de bénéfices pour les entrepôts. On peut ainsi citer :

    • l’augmentation de la productivité et de la qualité des opérations logistiques. En effet, cela passe par une réduction des erreurs, les temps de traitement et les coûts ;
    • la réduction des risques liés au travail, en diminuant la pénibilité, les accidents et les maladies professionnelles ;
    • la réduction des coûts de production grâce à l’optimisation des volumes et des surfaces de stockages dans les entrepôts ;

    Il existe différents types de robots utilisés, selon les besoins et les caractéristiques de chaque activité. On peut en donner plusieurs exemples.

    • Les robots mobiles autonomes (AMR). Ils se déplacent de manière indépendante dans l’entrepôt, en évitant les obstacles et en s’adaptant aux changements. 
    • Les robots mobiles guidés (AGV) qui se déplacent de façon autonome, sans l’intervention humaine, en suivant une trajectoire prédéfinie.
    • Les robots exosquelettes. Ils sont des dispositifs mécaniques qui se fixent sur le corps humain, au niveau des membres ou du tronc. Ils permettent d’assister ou d’augmenter les capacités physiques de la personne qui les porte.

    L’automatisation nécessite des profils techniques spécifiques qui se font aujourd’hui assez rares. C’est concernant ces recrutements difficiles qu’un cabinet de recrutement spécialisé en approche directe peut considérablement vous aider.

    La digitalisation consiste à utiliser les technologies numériques pour optimiser, sécuriser et fluidifier les flux d’information et de marchandises tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Elle repose sur l’utilisation de solutions numériques innovantes. Nous avons décidé d’en aborder trois qui nous semblent très prometteuses. 

    L’intelligence artificielle est en plein boom. La logistique et le transport n’y font pas exception. L’association for Supply Chain Management (ASCM) a classé l’IA parmi les 10 tendances de la chaîne d’approvisionnement à surveiller dans le futur.

    Définitions : le big data désigne l’ensemble des données générées par les activités logistiques. Ces données proviennent de sources diverses, telles que les capteurs, les GPS, les caméras, les réseaux sociaux ou les bases de données.

    L’intelligence artificielle désigne pour sa part, la capacité des machines à reproduire l’intelligence humaine, en utilisant des algorithmes et des modèles mathématiques.

    En matière logistique, l’IA peut permettre d’extraire des informations pertinentes du big data, de les corréler, de les interpréter et de les utiliser pour prendre de meilleures décisions. Données et IA sont donc complémentaires.

    Voici quelques exemples d’utilisation.

    Définition : les objets connectés ou IoT (internet of Things) sont des dispositifs équipés de capteurs et de puces électroniques, capables de communiquer entre eux et avec un système d’information.

    Les objets connectés offrent de nombreux avantages pour le secteur logistique et transport.

    • L’optimisation des processus logistiques, en améliorant la planification, la prévision, la gestion des stocks, la préparation des commandes ou le suivi des livraisons.
    • L’amélioration de la performance et de la rentabilité des opérations logistiques, en réduisant les coûts, les délais, les erreurs et les ruptures de stock.

    Il existe différents types d’objets connectés utilisés dans le secteur logistique et transport, selon les besoins et les caractéristiques de chaque activité. On peut citer plusieurs exemples :

    • Les balises GPS, qui permettent de localiser et de suivre les véhicules, les conteneurs ou les colis en temps réel, et de les géolocaliser sur une carte.
    • Les capteurs RFID, qui permettent d’identifier et de tracer les marchandises, les palettes ou les bacs, et de les associer à des informations telles que la date, le lieu, la température ou l’humidité.
    • Les étiquettes NFC, qui permettent de communiquer avec les smartphones ou les terminaux mobiles, et de transmettre ou de recevoir des données sans contact, telles que le prix, la description ou la provenance.

    Définitions : un NFT est un jeton numérique unique et non-interchangeable, qui représente un actif réel ou virtuel. Un NFT est émis sur une blockchain.

    Une blockchain est une technologie qui permet de stocker et de transmettre des informations de manière décentralisée, sécurisée et transparente. Elle fonctionne comme un registre numérique, partagé par tous les utilisateurs d’un réseau, qui enregistre l’historique de toutes les transactions effectuées depuis sa création.

    Ces deux technologies peuvent avoir plusieurs applications dans le secteur qui nous intéresse.

    • La traçabilité des produits : les NFT peuvent être utilisés pour identifier de manière unique et infalsifiable les produits et leurs propriétaires, ainsi que leur historique et leur origine. Cela permet de garantir l’authenticité des produits et de prévenir les contrefaçons.
    • La gestion des contrats : des smart contracts peuvent être utilisés pour enregistrer et exécuter automatiquement des contrats entre les différents acteurs de la chaîne logistique.
    • La certification des données, qui consiste à utiliser la blockchain pour stocker et vérifier les données relatives aux activités logistiques, telles que les factures, les bons de livraison ou les certificats de qualité.

    De grands groupes tels que Carrefour ou LVMH ont déjà implémenté la technologie Blockchain et NFT dans leur fonctionnement. 

    Bon à savoir : malgré tout leur intérêt, les innovations digitales dans les processus logistiques ne sont pas une fin en soi, mais un moyen de répondre aux besoins et aux attentes des clients. Il faut donc toujours garder en vue la valeur ajoutée et le bénéfice apportés par les solutions numériques. C’est l’approche que nous retenons dans nos recrutements notamment en IT et informatique.

    • Dans un contexte de mondialisation et de libéralisation, les entreprises du secteur tendent à adopter des logiques de concentration. 
    • Toutefois, le problème du développement durable et l’évolution des besoins des clients dans le cadre d’une urbanisation croissante, tendent à modifier l’organisation des dispositifs supply-chain et transport, ce qui constitue une sorte de contre tendance au premier point.
    • La robotisation des processus dans le secteur est une tendance de fond qui ne fera qu’augmenter. 
    • La digitalisation est un autre mouvement puissant que les entreprises devront embrasser pour rester dans la course. 

    Ce panorama des grandes tendances et innovations du secteur montre que celui-ci est d’un dynamisme à toute épreuve. De nombreuses opportunités existent pour ceux qui en seront au fait et qui seront formés aux nouvelles compétences requises. Leur objectif sera de se positionner intelligemment.

    Dans la même idée, les entreprises positionnées en amont de ces évolutions bénéficieront d’opportunités stratégiques réelles.

    Dans un contexte de pénurie des talents, il peut être toutefois difficile de trouver les ressources humaines indispensables au développement. 

    Le cabinet Noviac constitue à ce titre un atout maître. Nous disposons d’une expertise reconnue dans le secteur du transport et de la logistique.

    N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.